Homélie pour la commémoration des fidèles défunts - Dimanche 02 novembre 2008
Lorsque, à l'improviste, on pose la question : « à la Toussaint, que fêtons-nous ? », la plupart des gens répondent : « c'est la fête des morts. » Réponse à la fois vraie et fausse, car ceux que l'on fête sont morts à la vie terrestre, mais vivants dans l'au-delà. « Quand ils nous ont quitté, disait le livre de la Sagesse, on les croyait anéantis, alors qu'ils sont dans la paix. Par leur espérance ils avaient déjà l'immortalité. Dieu les a mis à l’épreuve et les a reconnus dignes de lui. Au jour de sa visite, ils resplendiront, ils étincelleront comme un feu qui court à travers la paille. »
Le calendrier de 2008 a l’avantage de distinguer plus nettement le 1er et le 2 novembre, par deux jours fériés.
Le 1er novembre est la fête totalement joyeuse qui nous unit à toutes les personnes qui sont dans le bonheur du Ciel pour toujours. On les appelle tous : les saints et les saintes.
Le 2 novembre est la journée de commémoration de tous les fidèles défunts, c'est-à-dire la journée de prière pour tous ceux qui ont quitté cette terre, mais ne sont pas encore assez purifiés pour se présenter devant Dieu. Ils sont au Purgatoire. Voilà un mot qui peut paraître désuet à certains mais qui fait authentiquement partie de la foi de l'Eglise.
Je cite le catéchisme de l'Eglise Catholique, publié par Jean-Paul II : « ceux qui meurent dans la grâce et l'amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu'assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d'obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel. L'Eglise appelle purgatoire cette purification finale des élus qui est tout à fait distincte du châtiment des damnés. L’Eglise a formulé la doctrine de la foi relative au Purgatoire surtout au concile de Florence (en 1439) et de Trente (en 1563).
Cet enseignement s’appuie aussi sur la pratique de la prière pour les défunts dont parle déjà la Sainte Ecriture. Dès les premiers temps, l'Eglise a honoré la mémoire des défunts et offert des suffrages en leur faveur, en particulier le sacrifice eucharistique, afin que, purifiés, ils puissent parvenir à la vision béatifique de Dieu. L'Eglise recommande aussi les aumônes, les indulgences et les oeuvres de pénitence en faveur des défunts »
Cela correspond précisément à ce que l'on appelle « la communion des saints », à laquelle nous disons croire lorsque nous récitons le « je crois en Dieu ». Cette «communion des saints » a de nombreux aspects, mais nous en retiendrons aujourd'hui ce qui concerne la communion avec les défunts. Et je cite encore le catéchisme : « nous croyons à la communion de tous les fidèles du Christ, de ceux qui sont pèlerins sur la terre, des défunts qui achèvent leur purification, des bienheureux du ciel, tous ensemble formant une seule Eglise, et nous croyons que dans cette communion l’amour miséricordieux de Dieu et de ses saints est toujours à l'écoute de nos prières. » Le texte dit encore : « notre prière pour les défunts peut non seulement les aider mais aussi rendre efficace leur intercession en notre faveur. »
Ce 2 novembre n'est donc pas tourné vers la nostalgie, la tristesse et les regrets. Il nous oriente vers l'espérance, au-delà de l'épreuve de la séparation. Saint Paul va jusqu'à dire : « j'estime qu'il n'y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous. »
Et Jésus, dans l'Évangile, engage ses disciples à rester vigilants : « heureux les serviteurs que le maître à son arrivée, trouvera en train de veiller. Il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira à chacun son tour. »
Puissions-nous être de cela.
Et retenons le verset qui introduisait Évangile : « notre Sauveur Jésus-Christ a détruit la mort ; il a ouvert à tout croyant les portes de la vie, alléluia. »
Le calendrier de 2008 a l’avantage de distinguer plus nettement le 1er et le 2 novembre, par deux jours fériés.
Le 1er novembre est la fête totalement joyeuse qui nous unit à toutes les personnes qui sont dans le bonheur du Ciel pour toujours. On les appelle tous : les saints et les saintes.
Le 2 novembre est la journée de commémoration de tous les fidèles défunts, c'est-à-dire la journée de prière pour tous ceux qui ont quitté cette terre, mais ne sont pas encore assez purifiés pour se présenter devant Dieu. Ils sont au Purgatoire. Voilà un mot qui peut paraître désuet à certains mais qui fait authentiquement partie de la foi de l'Eglise.
Je cite le catéchisme de l'Eglise Catholique, publié par Jean-Paul II : « ceux qui meurent dans la grâce et l'amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu'assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d'obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel. L'Eglise appelle purgatoire cette purification finale des élus qui est tout à fait distincte du châtiment des damnés. L’Eglise a formulé la doctrine de la foi relative au Purgatoire surtout au concile de Florence (en 1439) et de Trente (en 1563).
Cet enseignement s’appuie aussi sur la pratique de la prière pour les défunts dont parle déjà la Sainte Ecriture. Dès les premiers temps, l'Eglise a honoré la mémoire des défunts et offert des suffrages en leur faveur, en particulier le sacrifice eucharistique, afin que, purifiés, ils puissent parvenir à la vision béatifique de Dieu. L'Eglise recommande aussi les aumônes, les indulgences et les oeuvres de pénitence en faveur des défunts »
Cela correspond précisément à ce que l'on appelle « la communion des saints », à laquelle nous disons croire lorsque nous récitons le « je crois en Dieu ». Cette «communion des saints » a de nombreux aspects, mais nous en retiendrons aujourd'hui ce qui concerne la communion avec les défunts. Et je cite encore le catéchisme : « nous croyons à la communion de tous les fidèles du Christ, de ceux qui sont pèlerins sur la terre, des défunts qui achèvent leur purification, des bienheureux du ciel, tous ensemble formant une seule Eglise, et nous croyons que dans cette communion l’amour miséricordieux de Dieu et de ses saints est toujours à l'écoute de nos prières. » Le texte dit encore : « notre prière pour les défunts peut non seulement les aider mais aussi rendre efficace leur intercession en notre faveur. »
Ce 2 novembre n'est donc pas tourné vers la nostalgie, la tristesse et les regrets. Il nous oriente vers l'espérance, au-delà de l'épreuve de la séparation. Saint Paul va jusqu'à dire : « j'estime qu'il n'y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous. »
Et Jésus, dans l'Évangile, engage ses disciples à rester vigilants : « heureux les serviteurs que le maître à son arrivée, trouvera en train de veiller. Il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira à chacun son tour. »
Puissions-nous être de cela.
Et retenons le verset qui introduisait Évangile : « notre Sauveur Jésus-Christ a détruit la mort ; il a ouvert à tout croyant les portes de la vie, alléluia. »
P. Jean Rouillard
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