Homélie pour la fête de la dédicace de la basilique Saint-Jean-de-Latran
L’Eglise nous donne de célébrer aujourd’hui la fête de la dédicace de la basilique Saint-Jean-de-Latran. C’est la cathédrale du pape, la cathédrale de l’évêque de Rome, l’église où se trouve son siège ou sa cathèdre. Bien entendu, il ne s’agit pas pour nous de fêter l’anniversaire de l’inauguration de ce bâtiment. Alors pourquoi l’Eglise nous invite-t-elle à célébrer un tel évènement ?
L’Evangile de ce jour a sans doute un rapport avec cette fête, et il nous parle du Temple de Jérusalem, un lieu dans lequel Dieu est présent. Pourquoi le Temple de Jérusalem ?
C’est parce que, pour nous chrétiens, le Temple de Jérusalem est l’image de l’Eglise du Christ animée par l’Esprit de Dieu reçu le jour de la Pentecôte. Nous faisons donc mémoire aujourd’hui de cela en nous rappelant aussi que nous sommes chacun d’entre nous temple de l’Esprit Saint, de par notre baptême, et nous sommes une pierre vivante de cette Eglise.
Si un temple se construit avec des pierres, l’Eglise, elle, se construit avec des pierres vivantes. Dans la prière d’ouverture nous demandons à Dieu qui choisit des pierres vivantes pour bâtir la demeure éternelle de sa gloire, de nous donner en abondance les fruits de l’Esprit Saint, afin que son peuple ne cesse de progresser pour l’édification de la Jérusalem céleste.
Saint Paul nous dit que nous sommes la maison que Dieu construit. Et nous pouvons faire confiance à Dieu car les fondations sont solides : c’est son Fils, c’est le Christ lui-même, sa Parole et son enseignement. Et nous sommes invités à poursuivre la construction, mais par n’importe comment, en respectant les fondations. L’Eglise est temple de Dieu et l’Esprit Saint habite l’Eglise. De même nous les fidèles, nous les pierres vivantes, nous sommes temples de Dieu et l’Esprit habite en nous. Mais, nous sentons-nous responsables de cette édification ? Sommes-nous au rendez-vous ? Prenons-nous les bons moyens pour construire l’Eglise ?
Nous sommes l’Eglise, nous sommes les pierres vivantes dont nous parle la prière d’ouverture, ces fidèles unis au Christ, dans une même foi, recevant les mêmes sacrements, unis au Christ par le lien de la charité envers nos frères, envers les plus pauvres de nos frères.
Nous avons un temple à construire dont nous sommes les pierres vivantes.
Mais revenons à l’Evangile de Saint Jean. Jésus nous dit : « Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic ».
Le Temple de Jérusalem est vide. Mais il est plein de la présence de Dieu, et Dieu a besoin de ce vide pour entrer en relation avec nous. C’est lorsque le Temple est vide que Dieu nous parle. C’est pourquoi Jésus vide le Temple de tous ses commerces : la promotion de la semaine, on achète une colombe et la seconde à moitié prix, et pour ceux qui ont un plus gros budget un taureau ou une vache grasse payable en trois fois sans frais. Mais Dieu, on ne l’achète pas. Alors Jésus fait le vide. Le vide qui plaît à Dieu. Il en a besoin pour nous parler, pour nous rencontrer.
Et nous-mêmes, nous sommes temples de Dieu. Alors, qu’est-ce que nous allons mettre dehors pour laisser toute la place à Dieu, pour le prier dans le silence, pour qu’il puisse entrer en relation avec nous, pour l’aimer sans conditions, sans marchandage.
Laissons Dieu nous libérer, laissons-lui toute la place en nous-mêmes pour que nous puissions témoigner de sa présence dans notre vie.
Ne sommes-nous pas parfois tentés de construire l’Eglise à notre manière, en ne prenant que ce qui ne nous dérange pas, en modifiant les plans de Dieu et en nous appuyant que sur une partie des fondations, que sur une partie de l’enseignement du Christ. En retirant une partie des fondations, nous risquons de fragiliser l’édifice.
Laissons-nous au contraire modeler par l’Esprit, afin que notre pierre vivante s’inscrive bien dans le projet que Dieu a sur nous et qu’elle ne manque pas à l’édifice voulu par lui-même, afin que, par notre témoignage, nous soyons un signe visible de sa présence en nous-mêmes et parmi nous, et que notre vie ait un style chrétien, un style d’Eglise.
N’ayons pas peur du désir de nous sanctifier, d’être fidèles à notre Eglise et à son pasteur, l’évêque de Rome, afin que nous puissions chanter avec les saints les merveilles de Dieu. Ainsi soit-il.
L’Eglise nous donne de célébrer aujourd’hui la fête de la dédicace de la basilique Saint-Jean-de-Latran. C’est la cathédrale du pape, la cathédrale de l’évêque de Rome, l’église où se trouve son siège ou sa cathèdre. Bien entendu, il ne s’agit pas pour nous de fêter l’anniversaire de l’inauguration de ce bâtiment. Alors pourquoi l’Eglise nous invite-t-elle à célébrer un tel évènement ?
L’Evangile de ce jour a sans doute un rapport avec cette fête, et il nous parle du Temple de Jérusalem, un lieu dans lequel Dieu est présent. Pourquoi le Temple de Jérusalem ?
C’est parce que, pour nous chrétiens, le Temple de Jérusalem est l’image de l’Eglise du Christ animée par l’Esprit de Dieu reçu le jour de la Pentecôte. Nous faisons donc mémoire aujourd’hui de cela en nous rappelant aussi que nous sommes chacun d’entre nous temple de l’Esprit Saint, de par notre baptême, et nous sommes une pierre vivante de cette Eglise.
Si un temple se construit avec des pierres, l’Eglise, elle, se construit avec des pierres vivantes. Dans la prière d’ouverture nous demandons à Dieu qui choisit des pierres vivantes pour bâtir la demeure éternelle de sa gloire, de nous donner en abondance les fruits de l’Esprit Saint, afin que son peuple ne cesse de progresser pour l’édification de la Jérusalem céleste.
Saint Paul nous dit que nous sommes la maison que Dieu construit. Et nous pouvons faire confiance à Dieu car les fondations sont solides : c’est son Fils, c’est le Christ lui-même, sa Parole et son enseignement. Et nous sommes invités à poursuivre la construction, mais par n’importe comment, en respectant les fondations. L’Eglise est temple de Dieu et l’Esprit Saint habite l’Eglise. De même nous les fidèles, nous les pierres vivantes, nous sommes temples de Dieu et l’Esprit habite en nous. Mais, nous sentons-nous responsables de cette édification ? Sommes-nous au rendez-vous ? Prenons-nous les bons moyens pour construire l’Eglise ?
Nous sommes l’Eglise, nous sommes les pierres vivantes dont nous parle la prière d’ouverture, ces fidèles unis au Christ, dans une même foi, recevant les mêmes sacrements, unis au Christ par le lien de la charité envers nos frères, envers les plus pauvres de nos frères.
Nous avons un temple à construire dont nous sommes les pierres vivantes.
Mais revenons à l’Evangile de Saint Jean. Jésus nous dit : « Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic ».
Le Temple de Jérusalem est vide. Mais il est plein de la présence de Dieu, et Dieu a besoin de ce vide pour entrer en relation avec nous. C’est lorsque le Temple est vide que Dieu nous parle. C’est pourquoi Jésus vide le Temple de tous ses commerces : la promotion de la semaine, on achète une colombe et la seconde à moitié prix, et pour ceux qui ont un plus gros budget un taureau ou une vache grasse payable en trois fois sans frais. Mais Dieu, on ne l’achète pas. Alors Jésus fait le vide. Le vide qui plaît à Dieu. Il en a besoin pour nous parler, pour nous rencontrer.
Et nous-mêmes, nous sommes temples de Dieu. Alors, qu’est-ce que nous allons mettre dehors pour laisser toute la place à Dieu, pour le prier dans le silence, pour qu’il puisse entrer en relation avec nous, pour l’aimer sans conditions, sans marchandage.
Laissons Dieu nous libérer, laissons-lui toute la place en nous-mêmes pour que nous puissions témoigner de sa présence dans notre vie.
Ne sommes-nous pas parfois tentés de construire l’Eglise à notre manière, en ne prenant que ce qui ne nous dérange pas, en modifiant les plans de Dieu et en nous appuyant que sur une partie des fondations, que sur une partie de l’enseignement du Christ. En retirant une partie des fondations, nous risquons de fragiliser l’édifice.
Laissons-nous au contraire modeler par l’Esprit, afin que notre pierre vivante s’inscrive bien dans le projet que Dieu a sur nous et qu’elle ne manque pas à l’édifice voulu par lui-même, afin que, par notre témoignage, nous soyons un signe visible de sa présence en nous-mêmes et parmi nous, et que notre vie ait un style chrétien, un style d’Eglise.
N’ayons pas peur du désir de nous sanctifier, d’être fidèles à notre Eglise et à son pasteur, l’évêque de Rome, afin que nous puissions chanter avec les saints les merveilles de Dieu. Ainsi soit-il.
Jean-Paul Rousseau, diacre
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire