Voici le texte d'une lettre envoyée à la mairie d'Angers, à propos de l'actualité de l'affichage ...
Emmanuel d’Andigné
Prêtre
7, rue de Locarno
49000 ANGERS
Objet : affichage du salon de l’érotisme
Angers, le 05 février 2011
Monsieur le Maire,
Comme vous le savez, depuis deux ans, je crois, sont affichées régulièrement dans les rues d’Angers des publicités pour le « salon de l’érotisme », qui se tiennent à Tours, Nantes, et maintenant ces jours-ci Rennes. Comme vous le savez également, ce salon est en fait une banalisation de la pornographie, grave atteinte à la dignité humaine, et en particulier de la dignité des femmes, que l’on expose aux regards à la façon des « vedettes » du salon de l’agriculture …
Je suis soucieux de la dignité de l’être humain et de l’amour, tout autant que de la liberté des personnes qui se rendent à de telles manifestations (et c’est bien leur droit), mais je m’interroge sur les conséquences d’un tel affichage sur la conception de l’amour que l’on installe ainsi, peu à peu, dans le cœur et l’intelligence des jeunes et des enfants. Que signifiera, demain, le mot « amour » pour eux ? Nous en sommes responsables.
Votre prédécesseur, Jean Monnier, avait interdit, en son temps, l’affichage du « minitel rose » à Angers, pour que sa ville n’encourage pas la prostitution et donc l’exploitation d’êtres humains ; Il serait tout à votre honneur d’en faire autant pour un affichage dont la portée anti-éducative est beaucoup plus grave qu’à cette époque, et sur le fond, et sur la forme, à savoir l’accès à Internet qui est largement à la portée des enfants.
Je vous prie de recevoir, Monsieur le Maire, l’expression de mon meilleur souvenir.
E d’Andigné
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