Homélie
de la Vigile de Pâques-baptêmes de trois enfants et d'un adulte
Mes Chers Amis,
vous avez devant vous une fiole d'huile (on l'appelle le
saint-Chrême) et un cierge de baptême. Par le baptême, on devient tellement
semblable au Christ (on est "configurés" à lui) que l'on devient un
"petit christ", un chrétien, celui qui a reçu le "Chrisme",
le "Chrême" ... tous ces mots signifient la même chose : recevoir de
l'huile sur la tête, recevoir une "onction", non pas tellement
d'huile, mais du Saint-Esprit, qui nous fait semblables au Christ.
J’attire
votre attention sur le cierge de baptême, qui en fait est un cierge pascal en
réduction ; le cierge a cette caractéristique qu’il est un symbole de mort
et de vie, car la cire meurt pour que la flamme vive : autrement dit, dans
votre baptême, il y a de la mort et de la vie ; nous devons « mourir
au péché », c’est-à-dire faire mourir en nous ce qui de toutes façons va
mourir avec le jour de notre mort, et développer ce qui vivra toujours dans le
Ciel, essentiellement l’amour.
Dieu
vous donne aujourd’hui une grâce de « mort au péché » et de « vie
éternelle », mais il n’y a rien de magique, tout reste à faire, afin que
vous puissiez ressusciter comme le Christ.
Le
Christ est ressuscité, parce que toute sa vie durant, il a fait mourir la mort
et le péché, et comme naturellement, le jour de sa mort s’est soldé par une
victoire sur la mort. On ne ressuscite pas par
je ne sais quelle magie divine, on ressuscite si on « installe »
la résurrection en nous par une vie qui plaise à Dieu !
P. Emmanuel d'Andigné
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