14 mai 2012


Homélie de la Vigile de Pâques-baptêmes de trois enfants et d'un adulte

Mes Chers Amis,
vous avez devant vous une fiole d'huile (on l'appelle le saint-Chrême) et un cierge de baptême. Par le baptême, on devient tellement semblable au Christ (on est "configurés" à lui) que l'on devient un "petit christ", un chrétien, celui qui a reçu le "Chrisme", le "Chrême" ... tous ces mots signifient la même chose : recevoir de l'huile sur la tête, recevoir une "onction", non pas tellement d'huile, mais du Saint-Esprit, qui nous fait semblables au Christ.

J’attire votre attention sur le cierge de baptême, qui en fait est un cierge pascal en réduction ; le cierge a cette caractéristique qu’il est un symbole de mort et de vie, car la cire meurt pour que la flamme vive : autrement dit, dans votre baptême, il y a de la mort et de la vie ; nous devons « mourir au péché », c’est-à-dire faire mourir en nous ce qui de toutes façons va mourir avec le jour de notre mort, et développer ce qui vivra toujours dans le Ciel, essentiellement l’amour.

Dieu vous donne aujourd’hui une grâce de « mort au péché » et de « vie éternelle », mais il n’y a rien de magique, tout reste à faire, afin que vous puissiez ressusciter comme le Christ.

Le Christ est ressuscité, parce que toute sa vie durant, il a fait mourir la mort et le péché, et comme naturellement, le jour de sa mort s’est soldé par une victoire sur la mort. On ne ressuscite pas par  je ne sais quelle magie divine, on ressuscite si on « installe » la résurrection en nous par une vie qui plaise à Dieu !

P. Emmanuel d'Andigné

Aucun commentaire: