homélie du 4ème dimanche de l’Avent, année B
Dimanche dernier, nous étions dans une atmosphère de joie : la joie de Noël qui approche, la joie de l’attente de la naissance de notre Sauveur. Aujourd’hui, ce serait plutôt le dimanche de la confiance : la confiance de David envers son Seigneur, la confiance du psalmiste « Tu es mon Père, mon Dieu, mon roc et mon salut », la confiance de saint Paul dans son épître aux Romains « Gloire à Dieu, qui a le pouvoir de vous rendre forts conformément à l’Évangile que je proclame en annonçant Jésus-Christ » et enfin, dans l’évangile de ce jour, la confiance totale de Marie qui accueille les paroles de l’ange Gabriel.
Nous connaissons bien ce passage de l’Évangile où nous voyons naître la vocation de la Vierge Marie. Elle est appelée comblée-de-grâce, c’est-à-dire déjà tournée vers Dieu. C’est le mystère de l’Annonciation, l’accueil du don de Dieu, et par l’action de l’Esprit Saint, la libre réponse de Marie qui accepte de devenir la demeure du Fils de Dieu et qui dit oui en toute confiance.
Marie est un modèle pour toute l’Église et l’incarnation du Fils de Dieu en son sein annonce la maternité de l’Église, c’est-à-dire que chacun des croyants dans une relation personnelle à Dieu est appelé à participer à l’enfantement de l’Église, le Corps du Christ.
Dieu est relation et il veut habiter parmi nous, pour faire en nous sa demeure éternelle. Mais pour l’accueillir il faut faire un minimum de toilette intérieure : une toilette spirituelle bien sûr, mais aussi faire le vide de ce qui est inutile afin de lui laisser la place. Ne faisons-nous pas le ménage chez nous quand nous avons des invités ? Est-ce que nous laissons des cartons dans l’entrée qui les empêcheraient de rentrer ?
Marie a reçu de Dieu la grâce d’une conception immaculée, et Dieu veut également nous purifier pour que nous soyons dignes de l’accueillir. Cette transformation est déjà commencée puisque, de par notre baptême, comme le dit saint Paul dans la première lettre aux Corinthiens (1 Co, 3 16) « Nous sommes le temple de Dieu et l’Esprit de Dieu habite en nous ».
Et nous, pauvres pécheurs, et moi le premier, nous avons tant de mal à vivre notre foi chaque jour, à être fidèle à la Parole, à gérer nos doutes, à prier régulièrement, à porter un regard fraternel sur le pauvre rencontré au hasard de nos routes. Et nous serions appelés à un tel bonheur, à une telle gloire ?
Et bien oui, comme Marie, il nous faut avancer sans crainte, car nous avons trouvé grâce auprès de Dieu. Ce n’est pas une récompense parce qu’on serait les meilleurs ou presque, ce n’est pas du fait de nos propres mérites, mais c’est un don gratuit de Dieu. Un don gratuit de Dieu !
À chacun de nous, Dieu le Père promet comme à David « Je serai pour toi un père et tu seras pour moi un fils » et moi, Seigneur, je peux te dire en toute confiance « Tu es mon Père, mon Dieu, mon roc et mon salut », et je sais que toi, Seigneur, tu me garderas ton amour et que ton alliance me sera fidèle (Ps 88).
Nous ne pouvons que renouveler les promesses de notre baptême en disant comme Marie « Oui, me voici Seigneur, que tout se passe en moi selon ta parole ». Pour Marie ce n’est qu’un début, une confiance totale donnée à Dieu, sans connaître le chemin, un oui qui ouvre la voie. Marie prend le risque de la vraie liberté en ayant confiance dans la Parole de Dieu. À tous les moments de la vie de Jésus, au pied de la Croix, elle a redit sa confiance, elle a redit son oui et à la demande de Jésus elle nous accueille comme ses enfants.
Nous aussi, nous sommes invités à l’enfantement du Corps du Christ qui est l’Église. Le Seigneur attend aussi de nous notre fiat, notre oui de chaque jour sur le chemin qu’il nous a préparé. Un chemin que l’on ne trouvera pas sur une carte routière, mais que nous avons à tracer avec lui en étant fidèles à l’Évangile. Il y aura des cailloux sur la route, des passages qui nous paraîtrons infranchissables, mais aussi des autoroutes sans nids de poule avec des aires de repos accueillantes. Nous savons que nous ne serons pas seuls et que le Seigneur sera toujours là avec nous pour porter ce qui sera trop lourd.
Le Seigneur attend de nous un oui, le petit oui de chaque jour et le grand oui à certains moments de notre vie, un oui qui change tout. Seigneur, apprends-nous à dépasser nos peurs et nos incertitudes, et que notre oui nous permette de reconnaître ta présence dans notre vie. Ainsi soit-il.
Dimanche dernier, nous étions dans une atmosphère de joie : la joie de Noël qui approche, la joie de l’attente de la naissance de notre Sauveur. Aujourd’hui, ce serait plutôt le dimanche de la confiance : la confiance de David envers son Seigneur, la confiance du psalmiste « Tu es mon Père, mon Dieu, mon roc et mon salut », la confiance de saint Paul dans son épître aux Romains « Gloire à Dieu, qui a le pouvoir de vous rendre forts conformément à l’Évangile que je proclame en annonçant Jésus-Christ » et enfin, dans l’évangile de ce jour, la confiance totale de Marie qui accueille les paroles de l’ange Gabriel.
Nous connaissons bien ce passage de l’Évangile où nous voyons naître la vocation de la Vierge Marie. Elle est appelée comblée-de-grâce, c’est-à-dire déjà tournée vers Dieu. C’est le mystère de l’Annonciation, l’accueil du don de Dieu, et par l’action de l’Esprit Saint, la libre réponse de Marie qui accepte de devenir la demeure du Fils de Dieu et qui dit oui en toute confiance.
Marie est un modèle pour toute l’Église et l’incarnation du Fils de Dieu en son sein annonce la maternité de l’Église, c’est-à-dire que chacun des croyants dans une relation personnelle à Dieu est appelé à participer à l’enfantement de l’Église, le Corps du Christ.
Dieu est relation et il veut habiter parmi nous, pour faire en nous sa demeure éternelle. Mais pour l’accueillir il faut faire un minimum de toilette intérieure : une toilette spirituelle bien sûr, mais aussi faire le vide de ce qui est inutile afin de lui laisser la place. Ne faisons-nous pas le ménage chez nous quand nous avons des invités ? Est-ce que nous laissons des cartons dans l’entrée qui les empêcheraient de rentrer ?
Marie a reçu de Dieu la grâce d’une conception immaculée, et Dieu veut également nous purifier pour que nous soyons dignes de l’accueillir. Cette transformation est déjà commencée puisque, de par notre baptême, comme le dit saint Paul dans la première lettre aux Corinthiens (1 Co, 3 16) « Nous sommes le temple de Dieu et l’Esprit de Dieu habite en nous ».
Et nous, pauvres pécheurs, et moi le premier, nous avons tant de mal à vivre notre foi chaque jour, à être fidèle à la Parole, à gérer nos doutes, à prier régulièrement, à porter un regard fraternel sur le pauvre rencontré au hasard de nos routes. Et nous serions appelés à un tel bonheur, à une telle gloire ?
Et bien oui, comme Marie, il nous faut avancer sans crainte, car nous avons trouvé grâce auprès de Dieu. Ce n’est pas une récompense parce qu’on serait les meilleurs ou presque, ce n’est pas du fait de nos propres mérites, mais c’est un don gratuit de Dieu. Un don gratuit de Dieu !
À chacun de nous, Dieu le Père promet comme à David « Je serai pour toi un père et tu seras pour moi un fils » et moi, Seigneur, je peux te dire en toute confiance « Tu es mon Père, mon Dieu, mon roc et mon salut », et je sais que toi, Seigneur, tu me garderas ton amour et que ton alliance me sera fidèle (Ps 88).
Nous ne pouvons que renouveler les promesses de notre baptême en disant comme Marie « Oui, me voici Seigneur, que tout se passe en moi selon ta parole ». Pour Marie ce n’est qu’un début, une confiance totale donnée à Dieu, sans connaître le chemin, un oui qui ouvre la voie. Marie prend le risque de la vraie liberté en ayant confiance dans la Parole de Dieu. À tous les moments de la vie de Jésus, au pied de la Croix, elle a redit sa confiance, elle a redit son oui et à la demande de Jésus elle nous accueille comme ses enfants.
Nous aussi, nous sommes invités à l’enfantement du Corps du Christ qui est l’Église. Le Seigneur attend aussi de nous notre fiat, notre oui de chaque jour sur le chemin qu’il nous a préparé. Un chemin que l’on ne trouvera pas sur une carte routière, mais que nous avons à tracer avec lui en étant fidèles à l’Évangile. Il y aura des cailloux sur la route, des passages qui nous paraîtrons infranchissables, mais aussi des autoroutes sans nids de poule avec des aires de repos accueillantes. Nous savons que nous ne serons pas seuls et que le Seigneur sera toujours là avec nous pour porter ce qui sera trop lourd.
Le Seigneur attend de nous un oui, le petit oui de chaque jour et le grand oui à certains moments de notre vie, un oui qui change tout. Seigneur, apprends-nous à dépasser nos peurs et nos incertitudes, et que notre oui nous permette de reconnaître ta présence dans notre vie. Ainsi soit-il.
Jean-Paul Rousseau, diacre
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