Quand Jésus arrivait à la descente du Mont des Oliviers - nous disait Saint Luc – toute la foule remplie de joie se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus : « Béni soit Celui qui vient, Lui notre Roi, au nom du Seigneur. »
Peu après ces acclamations joyeuses, c’est le retournement de beaucoup, puis l’horreur. L’indifférence, l’abandon, les insultes, la haine se succèdent.
Pierre déclare son attachement indéfectible, puis renie par trois fois. Judas, l’un des douze, va jusqu’à la trahison programmée. Les chefs des prêtres et les scribes mènent Jésus chez Pilate en l’accusant ; Pilate ne trouve aucun motif de condamnation, mais se débarrasse d’un cas difficile en renvoyant Jésus devant Hérode, qui le traite avec mépris et se moque de lui. Puis la foule déchaînée préfère libérer Barabbas plutôt que Jésus : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »
Les paroles d’Isaïe choisies pour cette messe conviennent bien : « Je ne suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé ! » C’est le serviteur souffrant. Jésus accomplit la volonté de son Père. Et les mots de Saint Paul aux Philippiens donnent le sens de cet abaissement : « Le Christ Jésus, l’égal de Dieu, se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur… Il s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix. » Jésus a éprouvé le sentiment de l’abandon : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Les paroles d’Isaïe choisies pour cette messe conviennent bien : « Je ne suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé ! » C’est le serviteur souffrant. Jésus accomplit la volonté de son Père. Et les mots de Saint Paul aux Philippiens donnent le sens de cet abaissement : « Le Christ Jésus, l’égal de Dieu, se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur… Il s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix. » Jésus a éprouvé le sentiment de l’abandon : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Mais ses derniers mots sur la croix sont un cri de confiance : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. »
C’était il y a vingt siècles. Une telle barbarie semble d’un autre temps ! Et pourtant nous savons ce qu’a produit le siècle dernier dans le domaine de l’horreur !
Qu’en est-il encore aujourd’hui dans des régions ignorées ? De semblables crimes ne seront-ils pas révélés plus tard ?
Qu’en est-il encore aujourd’hui dans des régions ignorées ? De semblables crimes ne seront-ils pas révélés plus tard ?
C’est par amour pour nous, pour nous sauver, que le Christ a souffert jusqu’à l’extrême. Seul l’amour à l’égard de Dieu et du prochain peut sauver notre monde.
Seigneur Jésus, viens au secours de ton peuple !
Amen
Amen
Père Jean Rouillard
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