17 mai 2009

Homélie du 10 avril 2009 - Vendredi saint année B

Homélie du Vendredi saint 2009
Chers frères et sœurs, il n’y a plus à proprement parlé de quoi dire en ce grand jour de silence. Dieu nous a parlé par la force de sa mort sur la croix.
Les questions que se posaient les disciples de Jésus après sa mort sont aussi aujourd’hui les nôtres.
Pourquoi est-il passé par la mort ? Pourquoi, passé par la crois, le signe des malfaiteurs ? la réponse ne se pas faite a force de paroles, mais une parole vivante : « la mort sur la croix » ; et comme si cela ne suffisait, on lui ouvre le côté.
Le côté ouvert de Jésus, c’est l’expression ultime du "jusqu’à l’extrême " énoncé par l’évangéliste avant le lavement des pieds que nous avons entendu hier. Non seulement ce corps crucifié est éteint après avoir tout donné de lui-même ; il y faut encore un coup ; un coup symbolique, puisqu’il atteint la région du cœur. Son sang, mêlé à l’eau dont nous parle l’écriture est l’expression de cela « jusqu’à l’extrême », pas une goûte ne fut épargnée. Quelle folie d’amour !
Et moi, quelle est ma réponse au quotidien à cet extrême de Dieu ? Puissions-nous mourir dans tout ce qui nous cloisonne, nous empêche d’aller vers Dieu et les autres pour ressusciter avec lui dans la gloire éternelle

P. Cyrille Bouda

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