Homélie du 3ème dimanche de Pâques - Année B
En lisant l’évangile de ce dimanche, je m’imaginais être à la fois dans la peau des disciples de retour d’Emmaüs, et dans celle des onze apôtres et de leurs compagnons qui entendent cette nouvelle incroyable : le Seigneur leur est apparu sur la route et il a rompu le pain avec eux.
Nous avons sans doute tous fait l’expérience de la présence du Seigneur à nos côtés dans des moments de joie, mais aussi de peine, de trouble et d’angoisse. Une présence qui fait chaud au cœur. Et en même temps, nous pouvons être envahis par le doute car notre foi est bien faible.
Les apôtres et leurs compagnons avaient vécu des évènements terribles : l’arrestation de Jésus et son transfert devant Pilate, le reniement de Pierre, l’un des leurs, la parodie de jugement imposée à Jésus, sa mort sur la Croix et dans le même temps la pendaison de Judas, l’un des leurs lui aussi, un disciple qu’ils avaient accueilli et aimé comme les autres. Ils étaient douze, ils ne sont plus que onze.
Et ensuite Marie de Magdala et d’autres femmes qui viennent leur annoncer la résurrection du Seigneur, mais ils ne les croient pas. Et pour clore le tout, les disciples de retour d’Emmaüs : ils leur disent qu’ils ont rencontré le Seigneur et qu’ils l’ont reconnu lorsqu’il a rompu le pain.
Ils ont beaucoup de mal à avaler tout cela. Et maintenant le Seigneur se trouve au milieu d’eux et vient leur dire « La paix soit avec vous ! » Cette paix qu’il leur avait promise avant sa Passion. Et là, ils ne sont pas plus rassurés pour autant. Ils finissent quand même par le reconnaître, mais il leur a fallu du temps.
Ne sommes–nous pas inquiets parfois comme les apôtres ? Certes, nous venons d’entendre la Parole de Dieu, nous sommes de grands habitués de l’Ancien et du Nouveau Testament, n’est-ce pas, et pourtant nous aussi comme les onze après la résurrection, nous avons parfois du mal à croire.
Il s’agit de croire qu’il est ressuscité et il ne faudrait pas réduire Jésus à ses paraboles ou à un simple signe de ralliement « Aimez-vous les uns les autres ». Jésus est vrai Dieu et vrai homme, il est le chemin et la vie, il est mort et il est ressuscité.
Cette paix que le Seigneur nous a promise, nous la cherchons dans le monde où nous vivons. Oui Seigneur, nous savons bien que tu es ressuscité, mais il y a tant de mensonges, tant de haine, tant de souffrance, tant d’innocence bafouée que le doute quelquefois nous envahit. Mais Seigneur Jésus nous savons que tu es en ce moment avec nous. Malgré nos doutes, c’est le mystère de notre foi.
Et si nous regardons bien autour de nous, il y a plein de signes qui nous disent ta présence parmi nous : notre rassemblement dominical, les baptisés durant la nuit pascale, les étudiants en pèlerinage au Mont Saint-Michel le week-end des Rameaux, le pèlerinage diocésain des malades à Lourdes, les chrétiens qui se forment pour mieux témoigner de leur foi, les jeunes qui laissent tout pour s’engager à ton service.
Le Seigneur rappelle aux disciples qu’il fallait que s’accomplisse tout ce qui a été écrit de lui dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes, et il leur propose de faire un lien entre ce qui s’est passé avant Pâques et ce qu’ils vivent après Pâques. Et pour cela il ouvre leur esprit à l’intelligence des Écritures, non pas pour leur dire que tout est programmé mais que tout ce qui est arrivé est bien dans la logique de l’œuvre de Dieu. Il fallait bien que lui, le fils du Dieu d’amour, traverse la mort et ressuscite pour nous entraîner à sa suite.
La réforme liturgique du concile Vatican II nous offre la possibilité de lire beaucoup plus de textes qu’auparavant. N’hésitons pas à nous nourrir de la Parole, à nous ouvrir nous aussi à l’intelligence des Écritures. Et c’est à la lumière de la Passion, de la mort et de la résurrection de Jésus que nous pouvons comprendre la mission des disciples : proclamer au monde entier la Bonne Nouvelle, proclamer les merveilles de Dieu à tous les peuples.
Oui Seigneur, que ton projet s’accomplisse et que ta volonté soit faite. Nous en sommes les témoins nous aussi, tu es mort et ressuscité. Tu es vivant au milieu de nous et tu nous envoies en mission. Fais de nous des disciples en marche avec nos frères sur la route qui nous conduira à ton Royaume. Ainsi-soit-il.
Nous avons sans doute tous fait l’expérience de la présence du Seigneur à nos côtés dans des moments de joie, mais aussi de peine, de trouble et d’angoisse. Une présence qui fait chaud au cœur. Et en même temps, nous pouvons être envahis par le doute car notre foi est bien faible.
Les apôtres et leurs compagnons avaient vécu des évènements terribles : l’arrestation de Jésus et son transfert devant Pilate, le reniement de Pierre, l’un des leurs, la parodie de jugement imposée à Jésus, sa mort sur la Croix et dans le même temps la pendaison de Judas, l’un des leurs lui aussi, un disciple qu’ils avaient accueilli et aimé comme les autres. Ils étaient douze, ils ne sont plus que onze.
Et ensuite Marie de Magdala et d’autres femmes qui viennent leur annoncer la résurrection du Seigneur, mais ils ne les croient pas. Et pour clore le tout, les disciples de retour d’Emmaüs : ils leur disent qu’ils ont rencontré le Seigneur et qu’ils l’ont reconnu lorsqu’il a rompu le pain.
Ils ont beaucoup de mal à avaler tout cela. Et maintenant le Seigneur se trouve au milieu d’eux et vient leur dire « La paix soit avec vous ! » Cette paix qu’il leur avait promise avant sa Passion. Et là, ils ne sont pas plus rassurés pour autant. Ils finissent quand même par le reconnaître, mais il leur a fallu du temps.
Ne sommes–nous pas inquiets parfois comme les apôtres ? Certes, nous venons d’entendre la Parole de Dieu, nous sommes de grands habitués de l’Ancien et du Nouveau Testament, n’est-ce pas, et pourtant nous aussi comme les onze après la résurrection, nous avons parfois du mal à croire.
Il s’agit de croire qu’il est ressuscité et il ne faudrait pas réduire Jésus à ses paraboles ou à un simple signe de ralliement « Aimez-vous les uns les autres ». Jésus est vrai Dieu et vrai homme, il est le chemin et la vie, il est mort et il est ressuscité.
Cette paix que le Seigneur nous a promise, nous la cherchons dans le monde où nous vivons. Oui Seigneur, nous savons bien que tu es ressuscité, mais il y a tant de mensonges, tant de haine, tant de souffrance, tant d’innocence bafouée que le doute quelquefois nous envahit. Mais Seigneur Jésus nous savons que tu es en ce moment avec nous. Malgré nos doutes, c’est le mystère de notre foi.
Et si nous regardons bien autour de nous, il y a plein de signes qui nous disent ta présence parmi nous : notre rassemblement dominical, les baptisés durant la nuit pascale, les étudiants en pèlerinage au Mont Saint-Michel le week-end des Rameaux, le pèlerinage diocésain des malades à Lourdes, les chrétiens qui se forment pour mieux témoigner de leur foi, les jeunes qui laissent tout pour s’engager à ton service.
Le Seigneur rappelle aux disciples qu’il fallait que s’accomplisse tout ce qui a été écrit de lui dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes, et il leur propose de faire un lien entre ce qui s’est passé avant Pâques et ce qu’ils vivent après Pâques. Et pour cela il ouvre leur esprit à l’intelligence des Écritures, non pas pour leur dire que tout est programmé mais que tout ce qui est arrivé est bien dans la logique de l’œuvre de Dieu. Il fallait bien que lui, le fils du Dieu d’amour, traverse la mort et ressuscite pour nous entraîner à sa suite.
La réforme liturgique du concile Vatican II nous offre la possibilité de lire beaucoup plus de textes qu’auparavant. N’hésitons pas à nous nourrir de la Parole, à nous ouvrir nous aussi à l’intelligence des Écritures. Et c’est à la lumière de la Passion, de la mort et de la résurrection de Jésus que nous pouvons comprendre la mission des disciples : proclamer au monde entier la Bonne Nouvelle, proclamer les merveilles de Dieu à tous les peuples.
Oui Seigneur, que ton projet s’accomplisse et que ta volonté soit faite. Nous en sommes les témoins nous aussi, tu es mort et ressuscité. Tu es vivant au milieu de nous et tu nous envoies en mission. Fais de nous des disciples en marche avec nos frères sur la route qui nous conduira à ton Royaume. Ainsi-soit-il.
Jean-Paul Rousseau, diacre
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